Travailler avec des personnes, syndicats ou associations qui partagent certaines de nos idées n’est pas une nouveauté. Nous le faisons depuis de très nombreuses années. D’une certaine manière, osons dire que ce travail de convergence concerne également des partis politiques avec qui nous avons pu organiser des luttes communes, ou des accords électoraux puis, dans bien des cas, des accords de gestion dans des exécutifs.
Constater des convergences et coordonner nos actions pour renforcer les idées de réformes que nous voulons est donc un travail normal pour un parti.
Plus visible et donc plus "sujet à débat" fut ce travail de collaboration et de définition de convergences avec des organisations ou personnalités écologistes. Lors des dernières journées d’été, j’ai tout particulièrement insisté pour que nous donnions de l’importance à ces convergences. Loin d’être un « coup », cette démarche répondait d’une part à une volonté exprimée par le CNIR, mais aussi à un nécessaire engagement des Verts pour que certains sujets écologistes prennent plus de poids dans le débat politique actuel. L’écologie politique dans une vision verte est environnementale, sociale et démocratique. Trois piliers inséparables. Pour autant, ne considérons pas que si nous sommes les seuls à agir sur ces trois piliers, nous ne pourrions contribuer à renforcer l’un des trois piliers avec ceux qui y sont déjà fortement investis. C’est à nous de mettre ces combats en musique et en cohérence. C’est pour cette raison que nous avons invités Corinne Lepage, Nicolas Hulot et Stéphane Pocrain à nos journées d’été. D’autres auraient eu leur place comme José Bové car ils sont tous, à leur manière, dans un champs d’intervention qui est celui des Verts. Le parti qui est le plus proche des idées de ces personnes et bien d’autres aujourd’hui en France, c’est « les Verts ». Que les Verts soient possiblement un point de convergence pour toutes ces personnes doit être plus visible, plus clair, plus évident. À nous d’y travailler. Ce qui fut fait à Coutances ne doit donc pas s’arrêter en route… mais cela n’est déjà plus de l’ordre du bilan !
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